Depuis plusieurs années, les ventes entre particuliers connaissent un énorme essor. Les smartphones et autres applications de vente en ligne permettent désormais à tout consommateur de vendre ou d’acquérir des articles de seconde main.
Et les escrocs, qui ont très vite compris tout l’intérêt de cette situation, rivalisent d’imagination pour arnaquer les particuliers. Cette année, des centaines de Belges, désireux de vendre leur voiture de gré à gré, en ont déjà fait la cruelle expérience, prévient le quotidien L’Echo.
Pas plus tard qu’en mai 2019, une opération de grande ampleur a été menée par la police judiciaire fédérale de Bruxelles. Résultat ? Plus de 30 personnes ont été interpellées en région bruxelloise, dans le Brabant flamand et le Hainaut. Les intéressés étaient soupçonnés de malversations présumées, liées à la vente de véhicules sur internet.
Une arnaque au modus operandi bien connu
Comment procédaient-ils ? Les malfrats contactaient les particuliers désireux de vendre leur véhicule. Ils marquaient leur accord sur le prix demandé, sans le discuter. Ensuite, ils faisaient croire qu’ils payaient la somme due via une app et transmettaient dans la foulée une fausse preuve de paiement par virement. Attendant vainement leur argent les jours suivants, les victimes se rendaient alors compte de la supercherie. Les escrocs s’étant évidemment évaporés en même temps que le véhicule rapidement revendu à l’étranger.
Si plusieurs solutions de paiement s’offrent à vous lorsque vous effectuez une vente de particulier à particulier, toutes ne présentent pas le même degré de sécurité. Pour évitez les mauvaises surprises, ne faites jamais confiance à une preuve de paiement sur papier ou sur écran. Pour un escroc, il est en effet très facile de fabriquer une fausse preuve de virement.
Pour rappel, en Belgique, la législation interdit les opérations de plus de 3.000 euros en espèces. Inutile de dire qu’en dessous de cette somme, vous courrez toujours le risque de recevoir de faux billets voire, pire, de vous faire racketer.
Quelle solution pour les montants de plus de 3.000 euros ?
Vous désirez éviter les mauvaises surprises et effectuer la vente de vos biens d’occasion en toute tranquillité ? La fonction « Digitrust » de l’app Digiteal (disponible dans tous les stores) se présente comme une alternative intéressante pour réaliser des transactions sécurisées entre particuliers.
Reconnu par la Banque Nationale de Belgique comme un établissement de paiement, et sécurisée par Belfius, Digiteal vérifie les identités et l’accès aux IBANs des personnes impliquées dans la transaction.
Avec ce procédé, votre argent est sécurisé dans un coffre-fort électronique jusqu’au moment où les deux parties confirment la transaction. Quand vient le moment de l’échange, tant l’acheteur que le vendeur confirment la véracité de l’opération pour libérer l’argent.
Pour ce faire, acheteur et vendeur doivent créer leur compte respectif sur Digiteal .
Malheureusement, ce service n’est pas gratuit. Son coût varie selon le montant de la transaction. A titre d’exemple, le vendeur devra débourser un peu moins de 24 euros pour une transaction entre 2.000 et 5.000 euros.
Et pour les petits montants ?
Si les montants de vos transactions sont plus faibles, il existe des solutions de paiement mobile fiables et gratuites : Payconiq by Bancontact, un compte PayPal, des applications bancaires,… Vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire ? Lisez notre article Paiement mobile : pas encore convertis ?
Vous l’aurez compris, en matière de paiement, la prudence reste de mise.