Parler succession n’est ni facile pour soi-même, ni pour les héritiers. Et même si la transmission de patrimoine reste une préoccupation centrale pour chaque Belge, nous restons majoritairement passifs quand il s’agit d’organiser notre succession.
Si l’on en croit une étude récente relayée par Le Vif/L’Express, seuls 13% des Belges ont planifié leur succession.
Pourtant la même étude indique que les Belges sont attentifs à se constituer un patrimoine financier ou immobilier. Sur les 1.050 répondants qui ont pris part à l’enquête, un tiers avoue avoir déjà constitué un patrimoine, un tiers en a l’intention et le tiers restant n’en a pas l’envie ou les moyens.
Autre chiffre intéressant, les Belges réserveraient en moyenne 76% de leur patrimoine pour leurs propres besoins (dépenses quotidiennes, sécurité financière, loisirs entre autres) contre 24% pour la donation.
Paradoxalement, alors que les Belges considèrent leur succession comme une question importante, 81% des personnes de 55 ans et plus n’ont pas encore planifié leur succession avec un professionnel. Plus inquiétant, près de trois personnes interrogées sur quatre n’ont aucune idée du niveau des droits de succession que devront payer leurs héritiers. L’enjeu fiscal autour des droits de succession ne vient qu’en quatrième position des préoccupations des sondés, après la préservation de la sécurité financière personnelle, l’égalité entre les héritiers et l’entente familiale.
Pourtant, une importante réforme des droits de succession, qui doit entrer en vigueur le 1er septembre prochain, aura un impact non négligeable sur le patrimoine des Belges. Cette révision modifiera entre autres le montant et les règles de calcul de la protection des descendants, appelée la réserve légale, ainsi que les règles de rééquilibrage entre les héritiers en cas de donation.
N’hésitez pas à consulter Fiscal Team sur ces questions qui conditionnent votre bien-être… et celui de vos héritiers légaux.