Respectueuses de l’environnement et dotées d’une fiscalité avantageuse, les voitures électriques séduisent de plus en plus d’automobilistes belges. Cette année, les véhicules à motorisation électrique enregistrent une percée remarquable. C’est une première chez nous, plus d’une voiture neuve sur cinq est (en partie) électrique…
Pas de doute, nos compatriotes prennent de plus en compte la consommation et les rejets de CO2 de leur véhicule, épingle la Fédération belge de l’automobile (Febiac). Fin 2020, 14,4% des voitures neuves immatriculées en Belgique disposaient d’une motorisation électrifiée : soit 100% électrique (BEV) ou à pile à combustible (FCEV – fuel cell/H2), soit hybride plug-in (PHEV), soit hybride non plug-in (HEV). Neuf mois plus tard, ce pourcentage bondit à 21,8% ! En d’autres termes, plus d’une voiture neuve sur cinq en Belgique est partiellement électrique.
Une progression remarquable
La Febiac commente cette nouvelle popularité des véhicules électriques : « Cette percée remarquable de la motorisation électrifiée est notamment due à une offre qui se développe rapidement, à tel point que l’on compte aujourd’hui plus de 160 modèles électrifiés proposés à la vente en Belgique par les constructeurs, dont plus de 60 voitures 100% électriques (BEV).«
Quelles sont les reines des électriques ?
C’est du jamais vu chez nous, le nombre d’immatriculations de véhicules 100% électriques (BEV) atteint quasi le même niveau que celles des voitures hybrides non plug-in.
En 2021, c’est la Tesla Model 3 qui trône sur la première marche du podium des voitures électriques (BEV) les plus immatriculées en Belgique. Dans le haut des classements réservés aux modèles hybrides plug-in (PHEV) et non plug-in (HEV), la BMW X5 et la Toyota Corolla se distinguent fièrement.
Parallèlement à cette remarquable progression de la motorisation électrifiée, la Febiac observe un léger rebond de la motorisation essence. Conséquence : la part de marché de la motorisation diesel passe sous le seuil symbolique des 25%.
Le prix des voitures d’occasion s’emballe…
L’été dernier plusieurs facteurs ont mis sens dessus dessous le marché des voitures d’occasion : la crise sanitaire, la pénurie de puces électroniques ainsi que les inondations en Wallonie et en Allemagne. Résultat : les prix ont grimpé en flèche, indique le journal De Tijd.
Koen Claesen, CEO du groupe automobile Van Mossel, le plus grand groupe de concessionnaires du Benelux, explique : « Les prix ont augmenté de 10 à 15 % en un an selon les marques… Les marques haut de gamme comme Audi, Mercedes-Benz et BMW enregistrent les hausses de prix les plus rapides « .
D’après les données de la Febiac, si le prix moyen d’une voiture neuve est resté quasi identique depuis mai 2020, celui de la voiture d’occasion, en revanche, a augmenté de 12 % ! Une belle flambée qui se traduit aussi au niveau des ventes. Au cours des 9 premiers mois de l’année, 512.000 voitures d’occasion ont été vendues, contre 313.000 voitures neuves.
Une fiscalité avantageuse pour les voitures de société 100% électriques
Depuis des années, la voiture de société slalome entre les enjeux de la mobilité, les exigences de l’environnement et les réalités de la fiscalité.
Suite au changement de direction voulu par le gouvernement fédéral, dès 2026, seules les voitures de société 100% électriques auront droit à des déductions fiscales.Vous souhaitez en savoir plus sur cette nouvelle réforme ? Nous vous invitons à consulter notre article :Coup de frein pour les voitures de société non électriques d’ici 2026