On parle beaucoup de l’impact de l’explosion des coûts énergétiques sur le budget des ménages, parfois un peu moins de leurs conséquences pour la survie des entreprises. Une étude récente explique à quel point les inquiétudes sont grandes dans les PME et TPE wallonnes.

C’est dans ce contexte qu’une étude de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), publiée début octobre, est venue fort opportunément nous rappeler la dure réalité : selon cette publication, plus d’une entreprise wallonne sur dix serait sous la menace d’une cessation d’activités forcée, à cause de la crise énergétique.

L’inquiétude au plus haut

Selon l’étude, réalisée en collaboration avec l’Union Wallonne des Entreprises, auprès de plus de 300 sociétés, à majorité de petite taille et actives dans différents secteurs, l’énergie représente une source d’inquiétude pour plus de la moitié d’entre elles.

Un tiers de ces entreprises affirment qu’elles seraient très fortement affectées par les conséquences d’une rupture d’approvisionnement en gaz : 20% avouent qu’elles seraient contraintes de ralentir substantiellement leur activité et 13% ne cachent pas qu’elles risqueraient même de devoir cesser toute activité.

Mal préparées

Pourtant, plus d’une entreprise sur deux avoue ne pas avoir pris de mesures spécifiques afin de se préparer à la raréfaction des ressources naturelles. Seuls 32% des entreprises interrogées disent avoir réduit leur consommation ou investi dans les énergies vertes.

Parmi les autres crises qui inquiètent les entreprises, la pénurie de main-d’œuvre, la cybercriminalité et les changements climatiques.

Les sociétés wallonnes qui reconnaissent manquer de moyens, notamment humains, pour anticiper et préparer les crises,  attendent « des gestes forts » de la part des pouvoirs publics, constatent les auteurs de l’étude. « Les plus petites entreprises sont les plus vulnérables et souvent les moins préparées. »

La crise de trop

Après les impacts de la pandémie, les inondations qui ont durement touché certaines entreprises et les pénuries liées au confinement, la crise énergétique est « la crise de trop », selon Olivier de Wasseige, administrateur délégué de l’UWE, qui juge que les entreprises wallonnes ont « besoin d’un bouquet de solutions mises en œuvre par tous les niveaux de pouvoir ».

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