Fin des suppléments Bancontact chez les petits commerçants
Sortir sa carte de banque chez le commerçant du coin pour payer ses petits achats (sodas, cigarettes, sandwich,…) est devenu un geste familier pour la plupart des consommateurs.
Mais désormais, suite à une nouvelle législation, qui est le résultat d’une transposition d’une directive européenne, votre commerçant n’aura plus l’autorisation de vous compter un supplément sur votre note si vous payez vos petites dépenses par carte. Par contre, il dispose toujours de la possibilité de vous refuser le paiement électronique en dessous d’un certain montant.
Un souci d’équité et de clarté dans le privé comme le public
Le SPF justifie cette interdiction « par souci d’équité et de clarté ». Il rappelle que la nouvelle législation concerne également les paiements en ligne et « s’applique à tous les paiements avec carte, donc aussi aux professions libérales, aux services gouvernementaux, aux administrations communales, aux intercommunales et autres organisations. »
Concrètement, cette interdiction de supplément sur les transactions Bancontact prend cours le 9 août.
Les commerçants tempêtent, retour au cash en vue !
Les terminaux de paiement étant coûteux pour les magasins, certains commerçants qui auparavant avaient l’habitude de facturer des suppléments (ils n’étaient plus que 9% en 2018) annoncent déjà la couleur: les plus drastiques ont l’intention de ne plus utiliser de terminal de paiement, tandis que d’autres n’accepteront les paiements par carte bancaire qu’à partir d’un certain montant (en général à partir de 10 euros). Le cash sera donc encore indispensable pour réaliser vos menus achats dans les commerces de détails.
Sauf si…
Afin de continuer à stimuler les paiements électroniques auprès des petits commerces, le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) réclame dès lors « une diminution significative des coûts des paiements mobiles et électroniques pour les commerçants ».